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Le Vaïn
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Description: [COMPTE PRINCIPAL DU FORUM]. L'écrivain, un vieux personnage au passé tendre et à la vie paisible. Avec sa plume, il donne vie à des mondes et à des univers aussi envoûtants que magiques.


Ven 3 Juil - 12:49

Vaïn : Explications
Dirigeant ...?
Capitale ...?
PositionDans le Sud d'Inalis et dans le Sud-Ouest du Nedora, à l'Ouest des terres orientales.   
ClimatLe climat y est maudit. Le Vaïn est une terre constamment engloutie dans un brouillard grisâtre, et souvent il y fait très froid.
Signes particuliers Un brouillard très épais se tient devant la frontière qui sépare le Royaume des Hommes du Vaïn. Tous ceux qui traversent cette brume n'en reviennent que très rarement, si ce n'est jamais. Cette contrée est maudite et damnée, et bon nombre de créatures surnaturelles et hostiles y ont élu domicile.  


I. Le Vaïn aujourd'hui




Au crépuscule du deuxième âge les Dragons, qui jusqu'alors dominaient le continent, disparurent suite à une grande guerre  qui les opposa aux Démons. À cette époque le Roi Meorr IV se volatilisa et le peuple du Vaïn, qui souffrait déjà avant tout cela, resta sans souverain pour les guider et les rassurer dans leur détresse, confronté aux armées de Démons qui arboraient les régions par milliers. Ils surgirent légions et dévastèrent le continent tout entier, éradiquant tous les Dragons et leurs disciples humains. Les démons profitèrent de leur succès pour conquérir le Vaïn et la soumettre à leur joug malfaisant : les temples Draconiques furent détruits et les grandes cités avec. Depuis, l'influence démoniaque commença à se propager aux alentours et se fait ressentir aujourd'hui (troisième âge) aux frontières des autres continents.

Avant que cette guerre n'éclate le Vaïn était une terre resplendissante, aimée des Elfes et où les hommes pouvaient vivre en parfaite harmonie avec les cracheurs de feu.

Aujourd'hui, le Vaïn n'est que désolation et mort où pestes et maladies rongent ses routes et ses montagnes. Le peu d'humains qui y vivent encore succombent très vite à tous ces malheurs, et se font emporter par ses hantises.

Le Haut-Conseil, rassemblent les dirigeants de ce monde, tente de trouver un moyen de mettre fin à cette horreur et à renvoyer les démons là d'où ils viennent. Mais les créatures ignobles qui y vivent désormais par milliers contrecarrent chacun des efforts fournis, et lorsque des petits corps d'expédition sont envoyés afin de porter secours aux populations en difficulté, seuls les plus aguerris s'en sortent vivants.

II. Le Vaïn autrefois


Dans une contrée lointaine et éloignée du monde extérieur, existait un Royaume humain qui vivait en parfaite harmonie avec les Dragons. Depuis toujours sur cette terre, les hommes avaient réussi à nouer des liens avec les Seigneurs du Feu, à les comprendre, les apprivoiser et vivre avec eux, partageant ainsi savoirs et connaissances, territoires et régions, dans la paix et l'harmonie la plus totale. Là où les dragons allaient et élisaient domicile, les hommes n'étaient pas en droit d'y mettre les pieds et de construire des murs et des édifications. Les dragons, depuis toujours sur cette terre, protégeaient les hommes tant que ces derniers vouaient un culte et une certaine fascination à l'égard du peuple de feu. Ils étaient fiers et belliqueux, mais aspiraient tout de même à la paix et à l’équanimité des hommes.

Ainsi était la terre du Vaïn, avant que toute paix et tranquillité ne soit rompue par un évènement marquant qui engendrera par la suite toute une époque de guerre, de violence et de cendre.

Le Roi Meorr IV, dont les légendes et les chansons de bardes disaient être un souverain juste et à l'écoute de son peuple, était mourant et terrifié par l'idée de faire face à la mort. Très vite, il fit appel aux plus grands magiciens et druides du monde, leur sollicitant de mener des recherches et des expérimentations pour trouver rapidement un remède contre la mort. Recherches qui, hélas, ne furent pas couronnées de succès. Le Roi pris peur, et très vite il perdit la raison et fut emporté par la folie. Certains dans son royaume commencèrent à le surnommer: "Meorr IV, le Roi Fou".

Durant des années et des années il tenta de lutter contre cela, de trouver un moyen de mettre en déroute la mort, de la contourner. Beaucoup disent même qu'il était tellement désespéré et au bord du gouffre que, la nuit, il allait secrètement rendre visite aux sorcières et aux adorateurs d'entités noires, pour mener à bien des rituels sataniques.



Dans les années à venir, le royaume du Vaïn fut plongé dans le chaos et la misère. Meorr IV regardait son peuple se corrompre et mourir de faim, alors que ce dernier faisait appel à lui. Mais il déclina le regard à chaque fois et, pris d'un certain orgueil, il ne parla plus jamais de la population qui se trouvait à l'extérieur. Parmi ses conseillers et ses sujets, beaucoup furent bannis, souvent injustement. L'entourage du Roi certes commençait à prendre conscience que leur souverain les conduisait tous à la perte. Déjà à cette époque, des conflits éclatèrent au sein du pays parmi les hommes, et bientôt les dragons eux-mêmes descendirent de leurs hautes montagnes pour réclamer des dus et des rites manquants en leur nom, choses que les hommes commencèrent peu à peu à délaisser.

Et au beau milieu de toute cette discorde et de ce vacarme, le Roi décida un jour de s'exiler loin de sa capitale, dans une Caverne située au beau milieu d'une grande chaîne de montagnes dans le Vaïn. Là-bas il passerait quelques jours, projetait-il, se remémorant les souvenirs du passé, méditant, pensant, concoctant des plans et des stratégies... en d'autres termes, il avait besoin de repos et de tranquillité. Il avait besoin d'être seul.



Seulement il n'était pas seul. Peu de temps après qu'il soit arrivé dans cette grotte, il comprit très vite que le lieu était habité par quelque chose, quelque chose de malsain et de sombre. Il avait le pressentiment que cette chose l'appelait et l'attirait vers elle.

Dans cette même caverne il activa des mécanismes complexes qu'il ne comprenait pas, maints leviers, maintes portes lourdes, des murs cachés, des portails... En traversant labyrinthes et dédales, résolvant un grand nombre d'énigmes. Tout cela n'avait aucun sens. Le lieu n'était pas qu'une simple grotte, c'était une œuvre à la fois complexe et magistrale, un sorte de tombeau immense qui renfermait, à coup sûr, quelque chose au bout.
Et lorsque il arriva au fameux bout, lorsque il mit enfin les pieds sur ce qui s'apparentait être un pont, il remarqua alors un autel à sa limite. Curieux, il s'en approcha et posa sa main sur la table sacrée.

"Qui que vous soyez, je suis venu ici en paix. Je ne cherche à commettre aucun mal en ces lieux qui, très certainement, vous appartiennent." raisonna la voix du Roi dans la caverne, laissant des échos paraître au loin.

[...]

"Montrez-vous ! Manifestez-vous, esprits du passé !" retenta le Roi. En vain.

À ses mots rien ne se passait. Il y avait un sorte de vide juste devant l'autel, comme si l'on pouvait atteindre le Néant au-delà, comme si les abysses mêmes étaient à notre portée depuis cet endroit à l'allure sinistre et lugubre. Le roi balaya sa cape et se retourna, déçu et harassé de cette longue journée. Il se mit à faire marche arrière quand tout à coup, une voix surgit de nulle part.

"Nous sommes là....." Il ne s'agissait pas d'une voix mais de plusieurs, des voix masculines et féminines qui laissaient paraître des échos au loin dans la caverne. "Libérez-nous......" Résonnèrent les voix à nouveau. Le roi se replaça devant l'autel et parla à la chose ou plutôt, aux choses qui venaient de s'adresser à lui.

- Qui êtes-vous ? Qui vous a enfermés dans cet endroit ?

"Nous sommes l'Ancien..... nous sommeillons dans cette caverne...... depuis des temps immémoriaux... libérez-nous...."

- Si je vous libère, m'accorderez-vous l'immortalité ? L'Ancien, parlez ! Accordez-moi la vie éternelle et vous serez de nouveau libre !

[...]

"La vie éternelle..... Nous vous l'accorderons. Libérez-nous.... Versez le Sang Royal sur l'Autel....."

Le Roi s'exécuta. Il sortit une fine dague de la sacoche qu'il portait avec lui et fit couler de son sang sur l'autel. L'autel se mit alors à émettre une lumière rougeâtre qui, littéralement, explosa les yeux du Roi et qui le fit tomber par terre, le rendant aveugle et incapable de s'y retrouver sur le pont. Il fut trompé, dupé, par cette chose ancienne qui sommeillait dans ce complexe depuis des époques oubliées et que l'on ne compte même plus. La vie éternelle ne lui fut pas accordée, mais l'Ancien fut libéré de sa prison et cet évènement marqua le début de notre Ère Sombre.

Quand cette entité fut libérée d’innombrables créatures et autres engeances démoniaques ressurgirent de la terre, parfois des cieux, parfois même de l'eau. Des légions de monstres et de démons attaquèrent le Vaïn et l'engloutirent dans les Ténèbres les plus noirs, obscurcissant tous les environs avec un Brouillard qui se répandait partout sur cette terre.

Et plus personne jamais ne revit le roi.



 

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